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J5 17 février

Les agneaux se son transformés en petites souris passant d'un wagon à l'autre pour retrouver leurs copains, jouer et passer un moment ensemble avant l'appel des révisions et le moment du coucher.

La durée du trajet s'explique, notre train s'est souvent longuement arrêté, j'avais le sentiment que c'était pour laisser la voie à un autre train.

Ce matin la campagne ocre est nimbée dans le brouillard, c'est peut être la fête du printemps mais il n'est pas encore là.

Lingettes, petit déjeuner distribué par Diane hier matin auquel Tanya n'a pas su résister hier, tant et si bien, qu'elle n'avait plus faim à table hier soir, brossage de dents et il est temps de nous retrouver dans le smog sur les quais de la gare de Xi an. Killian a failli ne pas ressortir de la gare car il avait trop bien rangé son billet de train et ne le retrouvait plus. Dès la sortie de la gare nos yeux se portent sur les remparts qui entourent la vieille ville.

Nous faisons la connaissance de notre guide local qui nous amène tout de suite à 50 km de la ville pour visiter les fosses de l'armée de terre cuité de l'empereur Qinshihuang. Nous sommes coincés dans les embouteillages, les voiturées qui ont déserté Beijing sont en partie ici. Ces 7 jours de congés que tous les Chinois ont à l'occasion de chunjie sont une aubaine pour voyager et visiter le pays. 17,5 fois la superficie de la France, il y a beaucoup à découvrir pour les Chinois sur leur propre territoire.

Nous n'en croyons pas nos yeux, des files de cars verts se suivent chacun chargé de touristes chinois. Monsieur Jiang notre guide local nous dira en fin de journée qu'aujourd'hui il y avait 80000 touristes sur le site. Combien sommes nous d'habitants à Bayonne? Et bien voilà , vous avez une petite idée de la foule que nous avons côtoyée . Nous nous rendons d'abord dans une poterie où M Jiang peut nous expliquer le processus de fabrication des soldats de terre cuite, et à les distinguer les uns des autres en fonction de leur coiffure. Il anticipe ne pouvoir nous les décrire au bord de la fosse numéro 1.

Il me semble que les habitations se sont encore rapprochées du tumulus où se trouve la sépulture de Qinshihuang. La banlieue de Xi’an est une longue succession d’immeubles de hauteurs vertigineuses. Le smog ajoute à l’aspect lugubre qu’ils dégagent. Ici et là, des centrales électriques à charbon, les filets verts pour essayer de maintenir la terre jaune au sol.

Nous allons manger très tard aujourd'hui.

Comment nommer le métier de la personne qui fabrique les nouilles, des sortes de spaghetti qui apparaissent en maniant, en allongeant  la pate entre ses mains, on dirait que l'air semble  découper la pate. Elles sont délicieuses dans leur bouillon de coriandre.

Une fois nos forces récupérées, nous nous lançons à l'assaut des fosses. Aujourd'hui les agneaux prennent la mesure de la population chinoise même si 80000 de visiteurs du site  ne sont qu'un minuscule échantillon. Ce que nous avons appris sur la puissance de Qinshihuang s'étale sous nos yeux. Je ne sais pas ce qu’ils retiendront de cette journée   Peut être uniquement la foule ?

Colombe et Aimma auxquelles j'ai fait goûter un  baozi au Palais d'été ne résistent plus en quittant le site nous avons traversé maints étals de nourriture. Le chou doufu doufu qui pue a saisi nos narines un peu plus tôt mais vite chassé par toutes les gourmandises que nous apercevons en repartant vers notre bus.

Ce soir nous allons gouter toutes sortes de raviolis, il y a les amateurs, bien convaincus que l’opportunité de les gouter n’est qu’ici et maintenant et ceux qui s’en détournent. Aimma, Thomas, Anna, Morgane, Elisa, leur font honneur.

Je ne vais pas être plus bavarde ce soir, la douche m’appelle.

Demain nouvelle grande journée et retour en train à Beijing…. 

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