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J7 19 février

Avec une délicatesse incommensurable, l'employée propreté du wagon ouvre la porte du compartiment, annonce l'heure, allume la lumière, annonce d'une voix tonitruante qu'elle vide la petite poubelle située sous la table. Après cela si quelqu'un n'est pas réveillé c'est que ses boules Quies sont particulièrement efficaces.

Diane a bien profité de ce retour en train pour parfaire sa collection de blagues avec les agneaux, je leur laisse le soin de vous raconter ce moment privilégié.

Chacun a fait sa toilette lingette, il fait frais sur le parking où notre bus ne va pas tarder à arriver. Retour à l'hôtel pour le petit déjeuner. Les avenues sont quasi désertes. Nous allons très vite retrouver la circulation. L'autoroute est bloquée, les voitures sont à l'arrêt. Les GPS du chauffeur et de Diane m’affolent par les temps de trajet qu'ils annoncent. Nous empruntons une route parallèle qui passe pour notre plus grand malheur ou bonheur devant le seul restau-route des environs de la passe de Juyongguan où nous nous rendons. Bloqués. Statiques. Ce qui me permettra d'avoir raison d'un paquet de copies. Nous sommes au spectacle. Le plus têtu bloque totalement la circulation de la quatre voies, que ce soit avec son bus, sa voiture, son scooter. Les piétons qui se rendent au restau-route ajoutent au chaos. Personne pour faire la circulation, le spectacle est hilarant.  je nous pensais têtus, nous avons trouvés nos maîtres en ces quelques fous du volant qui à eux seuls créent un tel chaos. Nous encourageons notre chauffeur et l'accompagnons dans sa mission intimidation, dans cette loi de la jungle, seul le plus fort gagne.

Chers parents, si votre fille ou votre fils prépare le code de la route, il faudra prévoir une remise à niveau après ce règne du grand n'importe quoi.

Nous passons enfin ce noeud pour être bloqués quelques kilomètres plus loin. Ah l'effet chunjie... Nous nous concertons pour décider de quitter le bus et de longer à pied les voitures à l’arrêt. Je fais le dragon, file indienne, dans le silence et la vigilance. Les agneaux se sont montrés très respectueux. Pour tout vous dire, le bus ne sera pas encore là quand les premiers agneaux auront gravis et redescendu cette portion de la Grande Muraille. Chacun grimpe à sa mesure. Lucie est très courageuse mais la douleur est trop forte.

Nous avons pris la décision de boycotter le restau-route, nous préférons que les agneaux profitent de ce lieu dont ils rêvent depuis si longtemps. Ils découvriront donc le gout des hamburgers au poulet à la mode chinoise. Diane est toujours inquiète mais la beauté du lieu vaut bien quelques sacrifices.

Un autre guide lui apprend qu'il a fait partir son groupe du centre de Beijing à 7:30 et qu'ils ne sont arrivés qu'à midi. Notre décision de marcher sur les derniers kilomètres a donc été la bonne.

Quelques chips, pop corn oreo plus tard nous reprenons le bus. Que de dilemmes aujourd'hui en raison  du temps que nous avons perdu et perdons dans cette circulation. Nous décidons de tenter en priorité de nous rendre à l'allée aux esprits puis de tenter notre chance à la fermeture au tombeau de l'empereur Yongle.

Nous serons raccompagnes par les gardiens qui s'assurent qu'aucun de nous ne se cache dans un recoin du site.

Ce soir nous avons comme une urgence à Passer sous la douche. Il nous faut aussi faire nos bagages, lever à 6 :30 pour être à l’heure à l’aéroport.

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