
Jour 3
Comme nous sommes en vacances, le wake up call était programmé à 6h30, juste au moment où certains plongeaient de nouveau dans le sommeil. Petit déjeuner, distribution de documents pour le carnet de bord, brossage de dents du matin, nous avons déposé nos bagages, mis nos sacs à dos sur le dos, enfin, presque tous, car De laoshi avait dans son sac de voyage-pas-à-dos, tous les passeports. Devant un tel poids, les garçons ont eu la difficile mission de porter nos passeports, à tour de rôle. François Paco, a commencé le relais.
Notre vaillante Diane se demandait s’ils allaient être capable de porter le dit sac pour grimper la colline de charbon. Pff, nos garçons sont solides.
Le parc de la Colline de Charbon était surprenant, mais où étaient passés les grands pères, grands mères, les jeunes ou moins jeunes, les enfants ? Chunjie, encore lui ! ils étaient en famille, et avaient délaissé le parc, sa neige et les bonhommes de neige de la veille. Il y avait cependant suffisamment de monde pour que les agneaux se lancent dans leur premier défi. Hésitants au début, ils ont peu à peu gagné en assurance.
Les toits de tuiles jaunes vernies de la Cité Interdite que l’on observe du sommet de la colline nous offraient un spectacle peu commun, jaunes saupoudrés de neige.
Certaines familles doivent se préparer à des changements radicaux, leurs fils sont devenus de très jeunes empereurs : Téo, Evann, Antoine, Arnaud R, Auguste e Maxime-avec-son-passeport. Tiens, j’ai omis de vous raconter qu’à notre arrivée à Beijing, Maxime s’est fait très peur, il a rebroussé chemin dans l’appareil pour chercher son passeport. Très entouré par six hôtesses et stewards, De laoshi et moi même, il a retrouvé son passeport dans son petit sac à dos. Quel stress !
Après ce bol d’air, nous avons fait une dégustation de thé, fort bienvenue. Régal des papilles pour les uns, sigue ou breuvage amer pour d’autres.
Nous nous sommes ensuite rendus sur le site olympique, le nid d’oiseau était flanqué d’une piste de ski que les gens descendaient en chasse neige.
Il était l’heure de déjeuner, mais là encore, c’était un peu l’effet chunjie, le chef devait être en vacances. Aucune étoile à mon guide Michelin.
Petite sieste dans le bus pour rejoindre le Palais d’été. Heureusement que les agneaux avaient réalisé leurs défis dans la matinée. En arrivant, j’ai vu Diane se décomposer, des cars et des cars de touristes chinois serrés comme des sardines sur le parking n’indiquaient rien de bon… allions nous perdre des agneaux ? en avons nous perdu ? Réponse J 4.
Une joyeuse foule de touristes chinois avait eu la même idée que nous, le vent nous glaçait, mais il n’a pas eu raison de notre bonne humeur et du plaisir d’être dans ce magnifique décor. Le jeu du ‘je te prends en photo’ ‘tu me prends en photo’ a été incessant, je vous promets de jolis clichés d’enfants chinois sur les cartes mémoires des appareils des agneaux. La foule n’est pas oppressante, c’est un joli désordre coloré, la mode des manteaux de ces dames est encore aux couleurs vives.
Et qu’avons nous fait ensuite ? Nous sommes allés manger vers 18h, dans un restaurant où l’effet chunjie-personnel en moins ne s’est pas fait du tout ressentir, la nourriture était délicieuse, les agneaux ont découvert les racines de lotus, croquants sous la dent, doux en saveurs. Les baguettes de Léandra, Gabrielle, Téo, François, François-Paco se sont très bien défendues.
Nouveau stress pour Diane, Le billet de train de De laoshi avait été émis au nom de Mme Jourdan Caillabère. Il y avait vérification des noms sur les billets de train et des passeports. Suspense et soulagement, le contrôle n’a été qu’un simple coup d’œil.
Nous sommes dans le train, dans chaque compartiment il y avait un voyageur chinois. Certains ont fait des échanges de places. Zoé et Coralie sont enchantées d’avoir pu discuter avec la famille chinoise de leur compartiment.
