
La Cité Interdite, Gùgōng, 故宫
Marie Saint Laurent
Ce monument très connu de Pékin est le plus souvent nommé « 故宫 » (Gùgōng), ce qui signifie « ancien palais ». Sa dénomination « Cité Interdite » provient du fait que l’accès était interdit au peuple, de plus l’organisation était semblable à une ville miniature.
L’empereur Yongle est à l’origine de la construction de la cité interdite, suite au déplacement de la capitale de Nankin à Pékin. La construction dura de 1409 à 1420, elle nécessita l’aide de plus d’un million d’ouvriers esclaves et a été réalisée grâce à des matériaux venus de tout l’empire. La cité finalement obtenue mesure 72 hectares (960x750m), elle est entourée d’un mur d’enceinte de 10m de haut, et de douves de 52m de large.
L’accès fut interdit jusqu’en 1924, lorsque le dernier empereur fut chassé. Depuis sa construction, la cité avait accueilli 24 empereurs des dynasties Qing et Ming. Depuis le palais est devenu un musée abritant de nombreuses oeuvres d’art chinoises, telles que des peintures, des céramiques ou encore des instruments de musique entre autres.
Selon la légende, la cité est constituée de 9999 pièces, en effet, le chiffre neuf est le symbole de la longévité en Chine. Le domaine est divisé en deux parties, nord et sud. Au sud l’espace est tourné vers la vie publique, et au nord réservé à la vie privée. L’ensemble de la cité interdite est entouré des jardins impériaux.
De nos jours la Cité est en rénovation constante, elle a également était inscrite au patrimoine mondiale de l’humanité en 1987 par l’Unesco.