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Jour 2 

 

Bien arrivés, j’essaie de faire un message plus long un peu plus tard

 

        Et si nous prenions la machine à remonter le temps ? Ou mieux encore, celle à accélérer le temps. Parce que 8 h dans un aéroport, sur le papier, ça paraît long, et en  réalité ? Cela laisse largement le temps de regarder les vitrines des boutiques dans lesquelles nous ne rentrerons pas, le temps pour  Julie B de se transformer en petit lapin albinos, épuisant tous les mouchoirs qui passent à sa portée, à Antoine de nous faire un petit concert privé sur un premier piano de l’aéroport,  à écluser jus de fruits, eau etc, car l’aéroport est surchauffé et qu’il faut bien tuer le temps, à se déplacer largement 2h avant devant la porte d’embarquement pour éviter le moindre reproche, à Tom et Laura de faire des promenades en caddie, suivi d’un ballet de caddie, à Antoine, Gabrielle, Lin laoshi, Lucas G d’animer au piano et au chant le terminal où nous étions, à Luna de travailler ses cours, à Antoine et Romain d’aller rejoindre Maxime.

Bon, là je développe un peu. Maxime avait fait croire qu’il ne serait pas du voyage. Ce qui aurait bien pu être la réalité car une erreur le faisait partir de Toulouse alors que son départ depuis Paris était préparé depuis des semaines, tandis que Tullia devait  partir de Paris puisqu’elle n’avait pas de billet Toulouse Paris. C’est déjà une très vieille histoire car le stress était à son climax mercredi. Maxime et Tullia ignoraient ce souci, heureusement. Maxime m’avait demandé si j’étais d’accord pour qu’il fasse croire à ses camarades qu’il ne pouvait pas venir en Chine avec nous pour raison de santé. Ils étaient tous affectés. Je n’ai rien dit aux agneaux. J’attendais l’appel de Maxime, qui avait mis Romain et Antoine dans la confidence. Tous trois sommes partis à sa rencontre car j’avais son passeport, nécessaire à l’émission de sa carte d’embarquement etc. Oui mais nous étions loin, Antoine et Romain ont pu mesurer mon remarquable sens inexistant de l’orientation que je compense en demandant mon chemin tous les 30 mètres. Nous avons retrouvé Maxime, tout s’est enchainé sans le moindre souci. Arnaud R était très surpris de le voir, tout comme ses camarades. Gabrielle m’a raisonnablement grondée.

Sur notre aire de jeux, pique nique  paraissaient quelques bouteilles d’eau vides, paquets de gâteaux, ni une ni deux, Vincent et Loumia ont remis de l’ordre en un instant. J’ai seulement dit : euh, ça ne vous semble pas un peu… inutile de terminer ma phrase, les agneaux sont vraiment bien.

Téo, vaillant chevalier traine, gère une valisette remplie de vêtements d'enfants pour le petit Wang Zhi, le petit fils de mon amie chinoise. 

 

Embarquement, jeu des chaises musicales, pour chunjie (la fête du printemps) les passagers sont plus rares, les voyageurs Chinois sont déjà de retour dans leurs familles.

Merci beaucoup Monsieur Soubeste d’avoir prévenu que nous étions à bord, nous avons été chouchoutés. Auguste était tout sourire car il a pu se rendre au poste de commande avec deux camarades, il en rêvait avant d’embarquer, se demandait si c’était possible. Un heureux de plus.

Julie a continué sa cure de doliprane et beaucoup d’eau.

Orlane a été malade alors que nous étions plus ou moins bien en train de dormir, elle a chaleureusement remercié l’équipage de l’avoir soignée, entourée… Julie B se sent mieux, ouf. 

Mais que vient de nous annoncer le commandant de bord ? Il neige à Beijing !

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vu Beijing sous la neige, nous allons apprendre que c’est la première fois cet hiver qu’il neige. Il nous tarde d’être dehors, les formalités se passent à toute vitesse, nous retrouvons nos bagages tout aussi vite, il n’y a personne. Que se passe-t-il ? C’est chunjie (le nouvel an chinois, fête du printemps). Nous attendons notre bus tandis que nos bagages cheminent déjà vers l’hôtel. Les agneaux font connaissance de Diane (Wang Hui). Je l’ai rencontrée il y a 10 ans, le jeu reprend tout de suite entre nous. La couleur de mes cheveux, et toc, elle me dit que j’ai de beaux cheveux,  aussi beaux que les poils d’une chèvre. Non, mais, moquez vous, c’est plus qu’autorisé, nous allons beaucoup nous taquiner toutes les deux.

La buée recouvre vite les vitres du bus, nous écoutons Diane qui a conquis tout de suite les agneaux et les laoshi.

Donc, tout va bien, nous sommes vite dans le centre ville, chambres distribuées, et enfin, la DOUCHE !

Mais y a un accroc sur cette jolie toile. Lequel ? Chunjie (le nouvel an chinois), tout est fermé. Nous y étions préparés, mais il y a un point sur lequel nous n’étions pas parfaitement prêts. Notre premier repas.  Nous nous n’allons pas faire notre premier entrainement au maniement de baguettes. Les photos parlent d’elles même. (oups, je ne parviens pas à ajouter de photos ce soir, mystère de l'informatique alors que cela ne m'a pas posé de problème jusque là )Mais au moins nous étions tous ensemble, c’était le plus important.

J’avais prévu d’amener les agneaux place Tian anmen, cependant Diane n’était pas sure qu’il y ait encore les  éclairages de fête aussi tard  (20h15 + 30 minutes de marche). Elle était surprise de notre envie de sortir dès notre arrivée. Pas de souci, il était impemssable de ne pas faire une petite promenade nocturne sous la neige. Direction Houhai, le point 1 en orange sur la carte. Un pur régal d’être enfin dehors. Oui, c’est chunjie, le quartier qui est habituellement très animé semble au ralenti, de très nombreuses échoppes, restaurants sont fermés, seuls les fastfoods sont ouverts. En tout cas, nous y sommes. Nous sommes à Beijing ! à Beijing ! et il est l'heure d'aller dormir...

Lycée René Cassin

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