​上海北京 Shanghai Beijing

• Le vélo

 

Symbole de la Chine, le vélo est un moyen de transport très prisé des citadins. 540 millions de chinois, soit près de la moitié du pays, pédalent pour se rendre à l’école ou sur leur lieu de travail. Emblème de la Révolution culturelle (1966-1976), le vélo a longtemps été le seul moyen de transport de millions de chinois. Malgré l’essor de la voiture depuis 1995, il reste un véhicule très utilisé, principalement grâce à son prix abordable. En effet, une politique gouvernementale incite à les fabriquer pour le coût maximum d’une semaine de travail afin que chacun puisse s’en offrir un. Ainsi on peut trouver des vélos à 150 yuans (20 euros), et les modèles « de luxe » sont à 250 yuans (33 euros).

 

Récemment l’utilisation des deux-roues s’est modernisée. De plus en plus de vélos et scooters électriques font leur apparition dans les rues. L’explosion de l’équivalent chinois du vélib en 2017 a lancé les nouvelles générations à l’assaut des milliers de vélos en libre-service disponibles dans les rues des grandes villes. Lancé par la start-up Ofo, le concept repose sur l’association entre smartphones et GPS. Il suffit de scanner le QR code du vélo avec l’application WeChat et le cadenas se verrouille. Le vélo peut être déposé n’importe où et la compagnie peut venir le chercher et le redéployer n’importe où. Le problème est l’accumulation des vélos dans les rues, où on peut rencontrer des cimetières de véhicules endommagés ou abandonnés.

 

• 三轮车Le sānlúnchē

 

Littéralement « vélo à trois roues », le sānlúnchē est un moyen de transport typiquement chinois. À l’origine utilisé pour transporter des marchandises telles que des colis, des outils ou de la nourriture, le sānlúnchē s’est aujourd’hui diversifié pour servir un but touristique. Plus insolite que le vélo à deux roues, il n’est cependant pas rare dans les rues chinoises.

 

Lorsqu’il permet de transporter des personnes, il répond au nom de cyclo-pousse. Dans ce cas, la remorque située à l’arrière (ou à l’avant!) est remplacé par une banquette souvent abritée pouvant accueillir une ou deux personnes. Utilisé par les touristes mais aussi par les familles pauvres, le cyclo-pousse s’est répandu partout en Asie de l’est, au Vietnam par exemple. Il existe des modèles de sānlúnchēmotorisés et entièrement fermés, semblables à des petites voitures. Ces auto-pousses, surnommés « tuk-tuk », se rencontrent en Inde, en Thaïlande ou au Cambodge, et donnent lieu à de véritables courses dans les rues.