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Réveil à 6h, la responsable du wagon a diffusé les annonces en anglais et en chinois, nous allons arriver à la gare de Beijing dans une heure. Noah m’apprend qu’il a passé la meilleure nuit depuis son arrivée en Chine et c’est le cas pour la majorité des agneaux. Mathis a mis les trois laoshi au lit hier soir puisqu’il partageait notre compartiment, Clément était  accompagné par Tom dans le compartiment avec deux voyageurs chinois, Raphael a rapidement retrouvé Morphée hier soir. Opération lingettes, brossage de dent, le temps passe vite et nous nous retrouvons tous sur le quais. Direction la sortie, nous sommes dans la gare historique de Beijing, cette qui est dont le nom en caractères a été d’après une calligraphie de Mao.

J’ai le sentiment de déjà connaître le guide, un tic de langage le trahira bientôt : décapité sans sommation. Mais avant cela, nous montons dans un bus flambant neuf et nous nous rendons à l’hotel pour un solide petit déjeuner qui recharge bien en énergie la joyeuse troupe.

Petit changement de programme, mais Xiao Sun, notre guide organise au mieux notre séjour. Nous allons nous rendre à la Cité Interdite. Interdite, je le suis quand nous reprenons le bus alors que l’entrée sud n’est qu’à 15 minutes à pied et permet une découverte du quartier politique de la ville. En attendant l’achat du billet collectif, les agneaux se lancent dans leurs défis. C’est la pleine saison, Les touristes chinois sont là. Je repère très vite que le malheureux drapeau jaune de Xiao Sun ne servira à rien dans cette marée humaine et le nombre de drapeaux identique, j’ajoute donc mon foulard bleu, un des garçons me dira que ce sont les couleurs d’Auxerre.  Je pense que les agneaux réalisent ce qu’est un pays d’un milliard trois cent millions de personnes aujourd’hui. Nous déambulons dans les cours, nous approchons des pavillons, rivalisons avec les touristes chinois pour avoir nous aussi un cliché du trône impérial.

Nous nous rendons au nord de la Cité Interdite, dans le quartier de la tour du tambour et de la tour de la cloche qui rythmaient jadis l’heure à Beijing, nous allons faire une promenade en cyclopousse avant de nous rendre chez l’habitant pour déjeuner. Les laoshi ont un peu de retard car il n’y avait plus de cyclopousse, la demande est forte en ce printemps.  Raviolis, concombre sauté, boulettes de tofu à l’aigre douce … les tablées sont inégales, certaines ont ouvertes leurs papilles à tous les gouts, d’autres maintiendront la légende des kilos disparus en Chine. Lucie est au petits soins avec ses laoshi en véritable jeune fille chinoise. Imaginez le choc que j’ai pu avoir en voyant les angeaux une foruchette à la main à Beijing ! A peine ai-je protesté qu’elle a pris les choses en main . La cour interieure dans laquelle s’est installée une tablée de garçons est animée des stridulations de deux guoguor, deux énormes criquets ravis d’avoir leur compagnie.

C’est après midi, le ciel voilé de la matinée a été remplacé par un  bleu moutonné absolument parfait pour le décor de nos déambulations de l’après midi : le Palais d’été.

Que de monde là aussi ! Nous ne savons plus que regarder. Mathis me dit qu’il y a trop de choses à photographier. Romain comprend pourquoi ce palais était le lieu favorit de l’impératrice douairière Cixi.

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