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       Réveil matinal, 6h, pour petit-déjeuner à 6 :30… mais lorsque nous arrivons sur la terrasse du 5ème étage, le restaurant est fermé. Ce n’est pas grave, nous pouvons admirer à loisir la Colline de charbon et la Cité Interdite. Les tuiles jaunes de ses toits se détachent sur le ciel bleu. Il fait un temps idéal pour nous rendre à la Grande Muraille. Jules et Raphael ont eu du mal à sortir du lit, ils nous retrouveront dans le hall juste avant de quitter l’hôtel. Ce matin nous avons été réveillés par les wake up call, les laoshi avaient annoncé que nous ne frapperions, tambourinerions pas aux portes hier soir.

       Toute la petite troupe traverse la ruelle pour retrouver le bus, nous longeons la Cité Interdite, bifurquons à la Colline de charbon pour partir en direction de la grande Muraille. Notre guide, Xiao Sun est stressé car le marathon de Beijing se déroule aujourd’hui, il craint les embouteillages et tient à juste raison que nous arrivions parmi les premiers à la grande Muraille. Celui qui ne va pas à la Grande Muraille n’est pas un brave, a écrit Mao dans un de ses poèmes en 1935. Il s’agit donc pour chacun de mener son ascension, à son rythme, à la hauteur qu’il souhaite. Je remercie le papa de Bastien, Monsieur Caplanne de m’avoir soignée. J’avais du renoncer pour la première fois depuis 1983 année de ma première rencontre avec la  Chine , à l’ascension de la Muraille l’année dernière. J’ai retrouvé Jules G, Paul, Réouven, Bastien et Clément au sommet, les garçons très fairplay m’ont applaudie. Damien, Mathis, Noham, David, Maxime, Baptiste, Nolwenn, Louis, Océane, Manon, Noah, Maylis, Pauline, Lin laoshi, Bai laoshi, Nahel, Melen, Léo, Manon, Melissa, Faustine, Romain ont eux aussi rejoint le sommet, j’ai mené ma mission de saint bernard pour distribuer un bonbon pour recharger en sucre tout ce petit monde avant de me concentrer pour la descente. Il y avait un monde fou, Xiao Sun avait bien fait de jouer la sécurité en nous faisant grimper le plus tôt possible.

Johanna et Marie sont aux anges, elles ont terminé l’un de leurs défis avec un monsieur qui a su exploiter au mieux tout ce qu’elles ont appris en chinois. Aujourd’hui, Xiao Sun est grognon car nous étions en retard ce matin, même si  nous n’y étions pour rien,  il est resté contrarié.

Nous nous rendons ensuite au restau-route, immense, façon Dantxaria puissance 10 car il y a peu d’endroits où déjeuner entre la Muraille et les Tombeaux Ming. Xiao Sun présente les cloisonnés aux agneaux. Nous avons frisé l’incident diplomatique. Sans avoir informé les laoshi, il propose un spectacle exécuté par les moines de Shaolin ce soir, au prix de 21 euros, pas yuan. Nous sommes toutes les trois d’accord, c’est une énorme bourde. Je lui explique un peu plus tard que ce n’est pas possible de proposer une telle activité car tous les agneaux n’ont pas les moyens, et proposer une activité payante à un groupe de lycéens francais dans le cadre d’un séjour scolaire ne correspond pas du tout à la mission d’un fonctionnaire d’état ni à celle de notre république. Il s’en est sorti d’une pirouette en disant que d’autres lycéens l’ont déjà fait. Certainement pas des élèves de l’école publique, ça ne correspond pas aux valeurs de notre république. Les agneaux sont d’accord avec nous pour annuler.

Encore un très bon repas, je surveille que Marie ait bien repéré le délicieux plat de tofu qui nous est servi. Il fallait bien reprendre quelques calories. Xiao Sun nous explique que chaque marche de la grande muraille grimpée allonge nos vies de 4 secondes.

Le site des Tombeaux Ming est toujours aussi paisible et impressionnant, les longs fûts de santal d’1 mètre de diamètres qui soutiennent la toiture forcent le respect. Nous reprenons le bus pour nous rendre à l’allée aux Esprits. Ce n’est décidément pas le jour de Xiao Sun, à l’entrée, il découvre qu’il ne peut plus acheter de billet. Tout ce fait par téléphone maintenant. Il flashe un code, entre le nombre de visiteurs, et nous laisse cheminer seuls après nous avoir présenter le site pour aller récupérer un récépissé. Rosanna m’avait expliqué le soir de notre arrivée que la dernière fois où elle était rentrée en France, sa sœur avait du sortir plusieurs fois sa carte bleue pour payer à sa place  car Rosanna désormais habituée à tout régler avec son téléphone, ne prend plus  sa carte bancaire.

Romain m’a lancé un défi, je ne sais pas si j’oserai venir au lycée avec notre achat du jour. Surprise. Le site est splendide, les saules pleureurs ajoutent le vert tendre de leurs feuillages à ce tableau  

Nous rentrons en ville pour aller dîner, nous longeons le site olympique, traversons le CBD de Beijing que nous avons si souvent évoqués ces dernières semaines en algeco A10. Ce soir, nous dégustons un délicieux canard laqué, les gourmands du groupe (dont je fais partie) ont un souci, il n’y a de reste sur aucune table du groupe de ce plat.

Ce soir, nous avons décidé de donner quartier libre aux agneaux sur l’avenue wangfujing. Chacun vous racontera ses aventures, nous en avons croisés certains sur place, et je vous rassure tout le monde est rentré.

Nous avions décidé de nous coucher plus tôt mais nous avons eu la surprise d’avoir la visite de Diane mon amie guide. Encore un moment délicieux, je regrette tant que les agneaux de cette année ne l’aient pas comme guide, mais elle s’était engagée à remplacer une de ces amies qui vient d’avoir un enfant.

Je ne relis pas… tout ce que vous pourriez lire d’incohérent est lié à l’état de fatigue.

J5 

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