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Le dernier empereur 溥仪 Pu Yi 1906-1967 Damien Duhalde

             Né en 1906 et mort en 1967, l’Empereur Puyi ou encore Xuāntǒng durant son règne est le douzième et dernier empereur de la dynastie Qing.

           À 2 ans et 10 mois, la tante de l’actuel empereur Guangxu : Cixi le place sur le trône afin de pouvoir, au travers son neveu, gouverner l’empire chinois. Paradoxalement, le lendemain de sa nomination, Guangxu décède et le surlendemain, c’est Cixi qui meurt.

           Durant son règne, le jeune empereur connaît de nombreuses révoltes contre son pouvoir impérial et, en 1912, son armée elle-même se rebêle, le contraint à abdiquer et, par conséquent, à mettre fin à la dynastie Qing ainsi qu’à la période féodale.

À la suite de cette défaite, Puyi et sa famille sont contraints de rester « prisonniers » dans la Cité Interdite pendant plus de 10 ans.

Suite à certaines controverses sur le pouvoir de la République de Chine, Puyi décide de s’extrader vers le Japon. Une fois arrivé dans ce pays, les autorités japonaises, convoitant les richesses de la région du Mandchoukouo, décident d’envahir cette région de Chine et placent Puyi à sa tête.

Après cette nomination, Puyi est déterminé à reconquérir son titre d’Empereur de Chine. Cependant, à la suite de l’alliance entre le GuoMinDang et le Japon, Puyi est arrêté par les partis communistes et enfermé en 1950.

           Ce n’est qu’à partir de 1959 que Puyi sera autorisé à sortir de prison et à mener une vie normale. Il occupera notamment un travail de bibliothécaire et se mariera mais n’aura pas d’enfants. Durant cette période, il écrit un livre sur les conseils de son frère et de Mao lui-même.

           En 1966, au début de la Révolution culturelle, Puyi apprend qu’il a un cancer de la vessie et des reins et, en 1967, il décède.

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